Plateforme interprofessionnelle
pour protéger les enfants et ados des violences sexuelles
Aide directe ENFANTS et ADOS
Chèr-e toi, quelques soient les violences que tu as subies,
Tu n'es pas seul-e.
​
Ce n'est pas de ta faute.
​
Le loi interdit ce que tu as subi.
​
*
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ET TU AS LE DROIT A DE L'AIDE !
​
Et tu vas la trouver.
​
Des associations existent.
Et il y a des adultes de confiance.
​
*
​
Et toi, tu es là, tu lis ces lignes
et tu respires. Tu vas y arriver !
Bravo et force à toi !
Même si :
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personne ne te croit...
tu ne te souviens pas bien...
​
ça te donne l'impression de devenir folle ou fou...
​
on te dit que c'est de ta faute...
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on te dit que ce n'est pas vrai ou que ce n'est pas grave...​​
​
Même si :
ça se passe dans ta famille...
​
c'est ton copain, ton père, ton frère, ta mère, etc.,
​
tu l'aimes et que tu ne veux pas qu'il leur arrive du mal...
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Même si tu ne trouves pas tout de suite l'aide dont tu as besoin...
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Même si tu as honte... même si tu as peur... même si tu es tellement en colère que tu voudrais tout brûler... même si tu es tellement triste que tu n'arrives plus à rien faire...
​
TU VAS TROUVER DE L'AIDE
Pour cela :
1/ trouve les bons adultes à qui parler, et les bonnes assos !
2/ note ce qui t'es arrivé.
Ce n'est pas toujours facile de trouver à qui parler. Même si certains adultes ne savent pas comment réagir, d'autres vont t'aider.


capture d'écran de "Tu dis, tu stoppes !"
a/ Fais la liste des adultes qui peuvent te protéger.
Quand tu penses à eux, tu sens de la confiance ou pas ? Pas juste pour être "gentils", mais pour te protéger.
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Ça se passe dans ta famille ? --> Trouve des adultes en dehors de ta famille !
- une prof, un animateur ?
- la bibliothécaire ?
- l'infirmière ou la psy scolaire ?
- le médecin ?
- l'assistante sociale ?
- les parents d'un ou une amie ? (s'ils ne sont pas potes avec tes parents).
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Ça se passe dans ta famille mais tes parents sont séparés (et ton autre parent te protègera) ? --> Tu peux lui en parler ? Ou à des personnes de ce côté de la famille ? Sinon fais simple : parle à des personnes en dehors de la famille.
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Ça ne se passe PAS dans ta famille ? --> Tu peux en parler à tes parents ? Ou à d'autres personnes de ta famille ou pas de ta famille, mais de préférence pas à des amis de la personne qui te fait du mal.
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Ça se passe au foyer et tu ne peux pas compter sur ta famille ? --> Appelle le numéro Violences sexuelles dans l'enfance et l'adolescence : 0805 0802 804 (gratuit, du lundi au vendredi de 10h à 19h). Ou d'autres assos (la liste est plus bas). Ou directement la police spécialisée, la PNAV, via un tchat. Et efface le numéro de l'historique des appels si tu penses qu'on va fouiller ton téléphone.
​
Ça se passe sur internet / les jeux vidéos / les réseaux ? --> Même si tu as honte parce que tu as été piégé-e, ce n'est pas de ta faute ! Tes parents peuvent sans doute t'aider et comprendre. Si tu penses que non, trouve d'urgence d'autres adultes car les pervers qui piègent sur les réseaux sont souvent très dangereux. Tu peux aussi appeler e-enfance au 3018 (7 jours sur 7 et de 9h à 23h).
Tu as décidé d'en parler à un autre enfant ou un autre ado ? --> Bravo d'avoir déjà réussi à lui en parler. Mais ça fait beaucoup pour quelqu'un de très jeune. Trouvez ensemble des adultes de confiance.
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Tu ne sais pas à qui en parler ? --> Appelle le numéro Violences sexuelles dans l'enfance et l'adolescence : 0805 0802 804 (gratuit, du lundi au vendredi de 10h à 19h). Ou d'autres assos (la liste est plus bas). Ou directement la police spécialisée, la PNAV, via un tchat. Et efface le numéro de l'historique des appels si tu penses qu'on va fouiller ton téléphone.
b/ Comment parler de ça aux adultes ?
--> Tu peux trouver un/une amie ou une personne plus grande pour t'accompagner voir les adultes de ta liste. Peut-être qu'elle/lui aussi a des idées ?
​
-->Tu peux en parler seul-e.
Par exemple : "Est-ce que vous auriez deux minutes. J'ai quelque chose de grave à vous dire, mais en privé s'il vous plait. J'ai besoin d'aide".
​
--> Tu peux juste donner tes notes
de ce qui s'est passé :
recopie-les ou photographie-les avant
et donne-les en disant par exemple :
"Il s'agit de quelque chose de grave.
J'ai besoin d'aide".
​
--> Cet adulte n'est pas capable
de t'aider ? Continue jusqu'à ce qu'on t'aide
et contacte des associations sans attendre.


c/ Contacte une asso spécialisée
Tu as trouvé l'aide d'un adulte ? Ensemble appelez ou écrivez aux assos.
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Tu n'as pas trouvé d'aide ? Ces associations vont te soutenir : elles sont spécialisées pour aider les enfants ou les ados dans ton cas.
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--> Liste juste en dessous.
Si tu as le temps, on te conseille directement d'appeler les associations.
En général, elles sont ouvertes du lundi au vendredi, de 10h à 19h.
Tu peux aussi leur écrire.
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​Si besoin, la nuit et le weekend, il y a aussi les numéros officiels moins spécialisés.
les assos spécialisées
Violences sexuelles + protection des enfants et des ados
0 805 802 804 : Violences sexuelles dans l'enfance
Du lundi au vendredi de 10h à 19h. C'est gratuit confidentiel et anonyme (on te demandera ton prénom, mais pas ton nom de famille). Tu as le droit à leur aide même passés 18 ans. Les écoutantes sont très gentilles et elles savent de quoi elles parlent.
​
01 56 56 62 62 : L'association l'Enfant bleu
Ce sont des spécialistes de la protection des enfants et des ados. Tu as le droit à leur aide même passés 18 ans. Il y a des psychologues et des juristes.
Par formulaire de contact (mail)
​
01 55 25 65 73 : L'association Enfance et partage
Une association spécialisée dans la protection des enfants et des ados, mais aussi des bébés. Tu as le droit à leur aide même passés 18 ans. Le numéro de téléphone indiqué est celui de la psychologue. Il y a aussi une aide juridique.
Par formulaire de contact (mail)
​
L'association Innocence en danger
Par formulaire de contact (mail) uniquement.
Ce sont aussi des spécialiste de la protection des enfants et des ados. Tu as le droit à leur aide même passé 18 ans.
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Violences via les réseaux sociaux / internet
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3018 : e-Enfance pour les problèmes sur internet / les réseaux
Numéro national, gratuit et confidentiel. 7 jours sur 7, de 9 heures à 23 heures.
C'est le numéro spécialisé sur les violences sur internet. Les personnes qui t'écouteront sont spécialisées et pourront par exemple t'aider peut à enlever des photos ou des vidéos sur internet et te soutenir.
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Autres associations spécialisées
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Homophobies et transphobie ?
Handicap / validisme
Racisme
Mariages forcés / menaces de "crimes d'honneur" ?
Mutilations génitales ?
Contraception / Etre enceinte sans le vouloir / IVG ?
Maladies sexuellement transmissibles ?
Addictions, drogues alcool...​ ?
Numéros d'aide 24/24 7/7
119 : allô enfance en danger
numéro national gratuit 24/24 et 7/7 - Attention, souvent ça ne marche pas bien.
accès visio LSF/ transcripteur/codeur : lundi-vendredi (8:30-19:00) & samedi (9:00-12:00).
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3919 : Stop violences conjugales et sexistes
Numéro national pour les adultes (et les ados), quand il y a violences dans les relations de couples : ton copain veut te forcer à des relations, te menace, te demande des nudes etc. Ou tu te fais harceler. Tu peux aussi te repérer grâce au violentomètre.
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3114 : SOS suicide
Tu penses au suicide ? Mieux vaut en parler même si "ce ne sont que des idées qui passent par la tête".​
Il y a urgence ?
Ton agresseur risque de recommencer ?
Sur toi ou sur d'autres enfants ?
Aucun-e adulte ne t'aide ?
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--> Contacte au plus vite la police spécialisée, la PNAV
Tu vas pouvoir expliquer ce qui se passe via un tchat.
La police spécialisée dans les violences faites aux enfants et aux ado, ce n'est pas la même que la police que tu croises dans la rue.
ou bien
La police nationale / la gendarmerie
17 - par téléphone
114 - par SMS
service-public.fr/cmi - par internet
ou directement au commissariat / à la gendarmerie (conseils pour aller voir la police ou la gendarmerie)
2 / note les faits
En attendant d'avoir l'aide qu'il te faut, note ce qu'il s'est passé.
Pour bien te souvenir quand on te demanderas.
Pour pouvoir donner tes notes si ça fait trop de parler.
Pour ne pas te sentir folle ou fou.
Pour ne pas te continuer à vivre avec ces violences comme si c'était normal.
Note les faits le plus précisément possible.
Garde tes notes cachées.
Note même les choses qui te paraissent moins graves. Et si tu penses que la personne agresse d'autres enfants/ados, note-le aussi.
Tu peux rajouter des dessins, même "si tu ne sais pas dessiner".
Si ça peut t'aider, on t'a préparé une fiche avec des exemples qui reprennent les questions importantes :
- qui es-tu ?
- quand ça s'est passé / quand ça se passe ?
- ça continue ?
- qui te fait quoi ?
- y a-t-il d'autres personnes en danger ?
- ...

Questions et exemples
Date
Ecris à ta manière. Pour que quelqu'un qui t'aide puisse comprendre, essaie de répondre aux grandes questions à ta manière. Les exemple, c'est juste pour t'aider.
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Qui es-tu ?
exemple :
Je m'appelle ...............................................
J'ai ..... ans et je suis né-e le ..............................
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Quand ça s'est passé ?​
exemples :
Depuis que j'ai 5 ans...
Pendant toute l'école élémentaire....
A chaque fois que je vais chez mon oncle...
C'est la nuit : presque toutes les nuits...
​
Ça continue ?​
​
Si oui tu as besoin d'aide vite. Si ça a encore eu lieu aujourd'hui-même ou hier : si tu peux, écris tout de suite à la PNAV - la police spécialisée ou appelle le 17.
Hier à 17h30 en sortant des cours...
Ce matin quand on était seuls, il a ressayé...
A chaque fois que je vais chez mon oncle...
C'est la nuit : presque toutes les nuits... avant c'était le jour aussi.
​
​
Où ça s'est passé ?
exemples :
Ca se passait chez l'ami de mon père, il s'appelle.....
+ nom et adresse exacte si tu l'as, mais si tu ne l'as pas ce n'est pas grave
Ca se passe au conservatoire dans les vestiaires...
Ca se passait à la maison devant tout le monde mais il faisait une blague et tout le monde riait.
Ca se passe à la maison quand on est seuls avec ..., + dans telle pièce
​
​
​
Qui te fait du mal ? / qui t'a fait du mal ? / qui te menace ?
Son nom, son âge (adulte ? ado ? enfant ?),
+ qui est cette personne par rapport à toi (parent, ami de la famille, prof..) ?
C'était le prof, Monsieur.....
C'est mon père.
​C'était la baby-sitter, elle s'appelait.... Elle avait 20 ans je crois.
C'est le copain de ma mère, il a environ 40 ans.
C'était ma grande-soeur, elle avait 13 ans à l'époque, elle s'appelle...
S'il y en a plusieurs, note-le aussi :
Ma mère elle ne fait rien, mais elle sait : une fois elle a ouvert la porte et elle a vu.
Son copain, il nous a filmés.
Une fois y a aussi eu un autre cousin.
​
​
Il t'a fait quoi ? / elle t'a fait quoi ? / ils t'ont fait quoi ?
​​
-
Ce qu'il ou elle a dit et fait :
- sur ton corps, sur le sien, sur celui d'une autre personne
- en te montrant ...... ou en montrant ton corps
​
+
​
Tu peux aussi noter :
​
-
S'il y avait des témoins ou des complices :
- combien ?
- leur âge (même approximatif)
- leurs noms (et même leur adresse) si tu le sais.
​
-
S'il y a des photos ou des vidéos.
- celle de l'agresseur si il en a faites
- si tu as pu faire après : par exemple, des traces de coups.
​
-
Ce que tu as fait, ce que tu as dit.
Si tu ne pouvais rien faire, comme paralysé-e : dis-le. CE N'EST PAS DE TA FAUTE.
Et si ça t'es arrivé, ce n'est pas parce que tu étais faible. C'est un processus normal de survie. C'est prouvé par les spécialistes depuis longtemps. Ce n'est pas de ta faute. Cela ne voulait pas dire que tu étais d'accord.
​
+
​
Tu peux rajouter, ça aide à comprendre et c'est parfois déjà des violences graves, même si c'est devenu "normal" :
​
-
Ce qu'il / elle a dit et fait avant :
- des prétextes : "on se fait un câlin", "mais on joue, allez!", "je dois te soigner..." "je vais t'aider à te laver", "je vais te montrer un truc de grands", tu sais c'est normal, tous les parents font ça...."
- de la pression [ex : il est passé de " allez, juste un "câlin à ...... sans me demander),
- de la séduction (ex : "tu es ma préférée tu sais, moi je te comprends"...)
- de la surprise (ex : il t'a piégé, menti, il est entré quand tu ne t'y attendait pas...)
- de la contrainte (ex: il te forçait à....., ou même il t'a attaché-e)
- de la menace (ex: "si tu ne fais pas ce que je veux"....),
C'est juste une liste de choses qui arrivent : note ce qui t'es arrivé + si c'est habituel.
​
-
Ce qu'il/elle n'a pas fait ou dit avant, mais aurait dû faire pour te respecter. Ex :
il est entré sans frapper dans ta chambre pile au moment où tu te changeais...
​
-
​Ce qui s'est passé après :
- ce qu'il/elle a dit. (Ex : "c'est notre secret" ou "si tu le dit, je ferai si ou ça" ou "si tu parles, personne ne te croira...." ou "tu n'es qu'une ... de toutes façons" ou "ça t'as plu, tu l'as bien mérité"
- ce qu'il/elle a fait
- il/elle t'a frappé ?
- il/elle t'a payé ? (même si tu as accepté l'argent, tu n'es pas complice et c'est même encore pire de sa part)
- ce que tu as dit et fait.
​​
+
​
Il y a d'autres personnes en danger ?
+​
​
Et toi après tout ça ?
​
-
Comment tu te sens ? Tu fais des cauchemars ? (Tu peux aussi dessiner).
-
Si tu en as parlé à d'autres personnes : comment ils/elles ont réagi...
-
Comment aimerais-tu être protégé-e ? Tu as besoin de quoi ?
​
​​
"Et si j'ai confiance dans aucun adulte ?"
Appelle au moins le CFCV (de 10 à 19h, du lundi au vendredi) : elles t'écouteront sans juger, tu laisses juste ton prénom ou un pseudo, tu ne seras forcé-e à rien.
0805 802 802​
Suis ta foi, reste fidèle à toi-même.
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Trouve les bons ami-es/allié-es.
Évite les "beaux parleurs" qui veulent juste profiter de toi : d'abord ils te donnent l'impression que tu as de la valeur, mais ils vont juste profiter de toi et te jeter.
​
Courage à toi ! Ta lumière sera toujours là pour toi au cœur de la nuit !
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"J'ai trop honte parce que c'est du sexe"
C'est naturel d'avoir honte. Mais ce n'est pas à toi de porter la honte : c'est aux personnes qui t'ont fait du mal.
Souvent, ces personnes font croire que c'est toi qui l'as voulu. C'est faux ! Ils racontent n'importe quoi pour que tu ne parles pas. Mais même si il y a eu une forme d'excitation, ce n'est pas pour ça que tu l'as voulu et ce n'est pas pour ça que ça ne t'as pas fait de mal : au contraire !
Pour les ados : la Culture du viol
Bravo et merci au Collège Dora Maar - Bobigny (93)
+ Festival FestiPrev
Pour les enfants : Le Loup (la vidéo du livre)
Bravo et merci à Mai Lan Chapiron.
"Mais je me sens coincé-e"
"Je me sens coincé-e parce que
j'ai envie de faire des choses mal"

Tu as conscience que ça va faire du mal. Mais ça te ronge, ça t'obsède ou parfois tu as des flashs d'agresser des gens, même des petits enfants ?
Bravo d'arriver à t'en empêcher ! Tu n'es pas une mauvaise personne et tu as droit à de l'aide aussi ! Parfois, ce n'est même pas du désir de faire mal : quand on a soi-même vécu des violences graves et qu'on n'arrive pas à les dire, elles apparaissent en nous sous d'autres formes.
Surtout ne fais pas de mal aux autres et ne te fais pas non plus du mal pour te punir. Trouve de l'aide !
"Je me sens coincé-e parce que
moi aussi j'ai agressé."
Tu n'as pas agressé quelqu'un par hasard. Même si l'autre n'y est pour rien. Même si ce n'est pas une excuse.
Peut-être que toi aussi tu as subi ces violences, ou peut-être que là où tu as grandi, c'était "normal", les plus forts faisaient ça au plus faibles et tu ne voulais pas être un faible ? Ou peut-être...
En tous cas, maintenant tu regrettes. Tu commences à imaginer le mal que ça a fait. Tu ne sais pas comment réparer, ni même si c'est réparable.
Tu as le droit à de l'aide aussi. Pour toi - d'autant plus si toi aussi tu as subi. Pour la personne que tu as agressée. Et pour que tout ça s'arrête : que ceux qui maintenant te prennent comme modèle ne fassent pas ces saloperies.
Et maintenant, après tout ça ?
Comment survivre - et vivre ! - sur le long terme ?
Pas toujours facile, mais il y a des choses qui aident :
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- Te ressourcer : Qu'est-ce qui te fait kiffer ? C'est quoi le truc/l'endroit où tu te sens exister ?
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- Mieux comprendre ce qui t'arrive avec des podcasts, des comptes instas ou youtube, des films ou des livres (BD, mangas, romans, essais).
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- En parler : groupes d'entraides, groupes de parole - et se bouger pour que ça n'arrive pas à d'autres : groupes d'activistes, pages dédiées sur les réseaux...
- Trouver des thérapies qui te conviennent. Allez chez le psy, c'est pas être "fous". Les violences sexuelles, les violences dans la famille, les coups, les humiliations, le climat de terreur, mes manipulations psychologiques, le harcèlement... tout ça cause des traumas : c'est comme des blessures à l'âme. Et pas seulement à l'âme : dans notre cerveau et dans notre corps aussi. Mais on peut se guérir au moins en partie, surtout si on est jeunes. C'est important pour soi et pour les autres autour de nous.
​
- Avoir des vraies alliées. Souvent, révéler ces violences là, ça fait le tri dans la famille, mais aussi parmi les ami-es.
​​
- Rester en contact avec les assos qui t'ont aidée. Si les galères continuent, contacte-les tout de suite.
​
- Porter plainte toi-même, notamment si tu estimes que les adultes ne te protègent pas assez.
